Il va de soi que fumer n’a jamais été une pratique à perpétuer. C’est d’ailleurs indiqué sur les paquets depuis que la la directive européenne de 2001, plus connu sou le nom de TPD, l’impose. De ce fait, quel qu’en soit votre vécu, le sevrage nicotinique ne vous apportera que des points positifs. L’article suivant aborde justement quelques bénéfices dont vous bénéficierez en délaissant cette pratique.
Les maladies cardiovasculaires du fumeur
Fumer est une pratique qui n’est pas pour plaire, à voir les conséquences lourdes qu’il provoque. Arrêter de le faire entraîne également des effets immédiats, ou pas, sur l’organisme. Les premiers bénéfices que vous obtiendrez certainement en laissant une telle pratique concernent votre santé vasculaire.
Tout d’abord, les corollaires de la consommation du tabac sur le cœur prennent moins de temps à se manifester, comparativement à ceux du cancer du poumon ou la BPCO. Ces dernières ont tendance à se manifester tardivement dans le quotidien d’une personne fumeuse. Contrairement à cela, consommer le tabac affecte votre cœur déjà à partir de 50 ans.
Toutefois, si les corollaires liés au tabagisme peuvent se manifester très tôt, il faut préciser que vous pourriez jouir de certains bénéfices liés à l’arrêt de ce dernier encore plus tôt. Il vaut mieux pour vous d’arrêter de fumer dès maintenant pour profiter de la cinquantaine en toute quiétude.
En effet, arrêter de fumer est la démarche la plus efficace, la plus rapide et surtout, la moins coûteuse pour améliorer la santé de votre cœur. Il faut également souligner le fait qu’arrêter de fumer participe à la réduction du risque d’infarctus. Il a été prouvé qu’arrêter la cigarette contribuerait à réduire de 50 % le risque d’être victime d’un tel choc cardiaque.
Comment ce changement se produit-il ? 24 h déjà après votre dernière cigarette, vos poumons se débarrassent du mucus et des résidus de fumée qui s’y logeraient. La nicotine, substance nocive à votre corps, disparaît également. Ces deux éléments réunis contribuent activement à l’ouverture des artères qui autrefois, étaient obstruées. Le corps récupère finalement assez bien, cependant la durée du sevrage sera plus longue que quelques heures… Pourquoi la durée nécessaire pour arrêter de fumer est différente d’une personne à une autre, voilà un sujet que vous pourrez étudier en cliquant sur le lien.
De ce fait, le sang circule normalement vers les organes clé comme le cœur, sans aucun risque de convulsions ou d’augmentation brutale de la pression artérielle. C’est cette dernière qui cause le plus souvent les accidents cardiovasculaires, les infarctus et l’AVC.
En outre, arrêter de fumer ne vous conduira certainement pas à l’hôpital. Vous évitez ce faisant, les grosses dépenses que pourrait occasionner un séjour dans un centre hospitalier. Mieux encore, arrêter de fumer constitue une économie de 300 euros chaque mois pour un fumeur régulier.
Cela se comprend aisément en se penchant un peu plus sur la consommation mensuelle de cigarettes du fumeur. Avec un peu plus de 20 cigarettes par jour de fumée, vous dépenseriez annuellement 3 600 euros. Cette somme pourra donc être reversée dans une autre activité lucrative, une fois que vous arrêteriez de fumer.
Risques de cancer réduit
Arrêter de fumer a également des effets certains sur la survenue du cancer, sous toutes ses formes. Contrairement à ce que beaucoup pensent, la nicotine contenue dans les cigarettes n’est pas du tout cancérigène. Il ne faut pas pour autant augmenter votre consommation de tabac pour cette raison. Vous comprendrez très vite pourquoi.
La cigarette contient des substances comme l’arsenic, le benzène, le chrome, le goudron et bien d’autres qui sont elles, fortement cancérigènes. Tous les types de cancer ne sont pas pris en compte dans cet état de choses : le cancer du poumon est la maladie la plus concernée ici.
Pour les fumeurs, le risque de contracter le cancer est multiplié par 15. C’est-à-dire que si vous fumez, vous avez plus de chances d’avoir le cancer du poumon qu’un individu lambda qui n’a jamais consommé une seule cigarette. Cette pathologie compte d’ailleurs parmi l’une des premières causes de mortalité en rapport avec le cancer.
Quand bien même cela, les autres types de cancer ne sont pas exclus. Arrêter de fumer aurait ainsi un effet positif sur la prévention du cancer de la vessie, des cancers digestifs et bien évidemment du cancer buccal. Il est également prouvé que l’arrêt du tabagisme contribuerait à la diminution des risques de cancer du sein ou du col de l’utérus chez la femme.
Il vous suffit d’arrêter de fumer pour jouir d’une vie saine sans problème de cancer, d’autant plus que les complications de ces pathologies ne sont pas du tout simples. Elles affectent des organes spécifiques, mais majeurs dans le fonctionnement de l’organisme. Cela pourrait même être mortel pour vous.
Améliorer la capacité respiratoire
Fumer a des effets certains sur votre capacité respiratoire, sinon vous ne tousseriez pas après avoir fumé. De ce fait, en cessant de fumer votre santé respiratoire s’améliorera considérablement. Vos voies respiratoires ne seront plus encombrées de fumée.
D’ailleurs, fumer cause la destruction du revêtement qui est censé protéger vos bronchites. Une fois détruit, votre organisme est beaucoup plus sujet au risque de bronchopneumopathie chronique constructive. Vos bronchites et par extension vos poumons subiront de nombreux dommages qui rendront pénible votre respiration.
Dès lors, vous n’aurez plus le même train de vie, lequel sera partagé entre les allers et les retours incessants à l’hôpital ou même, les nuits blanches. Pour tirer un trait sur tout cela, prenez la décision aujourd’hui d’arrêter de fumer. Ne voudriez-vous pas respirer à pleins poumons ? Profiter de toutes les senteurs présentes et offertes par la nature ?
Ne vous cherchez aucun prétexte. Indépendamment de la quantité de tabac que vous consommez ou même, de la durée sur laquelle vous avez été fumeur, arrêter de fumer a un bénéfice non-négligeable.
Retrouver l’odorat et le goût
Un autre point positif, arrêter de fumer améliorera de facto vos capacités olfactives et aussi, votre goût. Non, il ne s’agit pas d’une publicité pour un restaurant ou un fastfood. Si vous accordez un brin d’importance à votre alimentation, vous serez quelque peu sensible à cet argument.
Il est à noter que les fumeurs invétérés ne sentent généralement pas grand-chose en matière de goût. Les choses sucrées par exemple paraîtront fades dans leur bouche. Vous ne serez plus à même de distinguer les composantes d’un cornet de glace par exemple.
La perte de votre odorat peut aussi causer le manque d’appétit ou une mauvaise nutrition. Manger vous sera pénible puisque les goûts seront totalement différents, une fois que vous ingérerez un aliment. Il suffit d’arrêter de fumer pour profiter pleinement de toutes les saveurs de vos repas.
Vous pouvez aussi utiliser des remèdes naturels après avoir arrêté de fumer pour retrouver totalement votre odorat et surtout, le goût. L’ail, le gingembre ou l’huile de ricin, comptent parmi les meilleures solutions contre la perte de l’odorat et du goût. Prenez l’initiative et observez le changement.
Par contre, il faudra faire attention …
L’arrêt du tabac est une bonne chose dans l’ensemble tant pour votre quotidien que pour votre organisme. Quand bien même cela, l’arrêt du tabagisme peut entraîner quelques effets secondaires dont il est question dans la suite.
L’arrêt du tabac et la prise de poids
Arrêter de fumer peut entraîner quelques fois une prise de poids conséquente. Cependant, arrêt de tabac et prise de poids ne font pas bon ménage et sont très souvent associés à tort. Quelques fois, les fumeurs prennent cela pour raison afin de reprendre leur addiction.
De ce fait, arrêter de fumer n’occasionne que rarement une prise de poids. Cet état de choses ne concerne que le tiers des ex-fumeurs. Le reste n’en prend pas vraiment, sinon en prend juste un peu pour un retour à la normale en quelques semaines.
Une autre partie peut même en perdre au lieu d’en prendre. La plupart du temps, les fumeurs se concentrent plus sur les rumeurs qui font peur au lieu de ne penser qu’à celles qui les motiveront à stopper la cigarette. De toute manière, tout le monde a tendance à prendre du poids, une fois qu’on s’approche de la vieillesse.
La gestion du stress, une fois sevré
L’arrêt du tabac ne se fera pas sans accrochage. Ne pensez pas que votre addiction se laissera faire aussi facilement. Bien au contraire, ce sera une lutte acharnée pour ne pas glisser de la pente ou garder le cap. Il s’agit notamment de savoir gérer le stress de l’après-sevrage.
Une fois que vous êtes sevré, l’envie de fumer ne manquera pas. Cela crée une sorte de psychose liée à la peur de faire une rechute. En vivant dans cette peur, vous serez davantage sujet au stress post-arrêt. Ce dernier est largement réduit par la prise de certains traitements pharmacologiques.
Vous pouvez également essayer les thérapies comportementales ou psychologiques, la pratique d’une activité sportive ou même, vous faire accompagner par un médecin traitant. Il s’agit là de quelques pistes pour vous aider à mieux gérer le stress.
Rester focus
Qu’en est il de la fatigue et la concentration ? En vous engageant sur la voie qui vous mènera à l’arrêt total du tabagisme, vous serez sujet quelques fois à des troubles psychotiques, notamment en ce qui concerne votre concentration. En effet, l’arrêt du tabac cause souvent l’augmentation de la nervosité et de l’anxiété.
Ces diverses émotions n’aident pas vraiment le fumeur à se sentir à l’aise dans sa peau. Il sera davantage distrait par les effets du manque. Tant que son cerveau n’aura pas pris sa dose de « nicotine », il ne s’en portera pas mieux. Il faudra donc faire attention à cela, au risque de replonger dans votre addiction.
Mieux comprendre les mécanismes de l’addiction
L’addiction au tabac est un mal qui ne donne aucun préavis. Plus vous en consommez, plus vous développerez votre addiction. Qu’est-ce donc ?
La dépendance tabagique et l’assuétude nicotinique
Qu’est-ce que l’addiction au tabac ? L’addiction tout court est considérée comme un problème majeur de santé mentale. La dopamine est le principal neurotransmetteur qui explique l’addiction. Ainsi, l’addiction au tabac est l’une des formes d’addiction les plus rencontrées.
L’addiction au tabac est de façon terre-à-terre, le fait de ne pas pouvoir passer une journée ou quelques heures sans une cigarette. Le fumeur qui est sous l’emprise d’une addiction du genre perd totalement le contrôle sur lui-même. Tant qu’il n’a pas sa dose, il n’est pas à l’aise. C’est-à-dire que si l’envie lui prend de fumer, il doit fumer.
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