Toute personne qui décide d’arrêter avec le tabac se retrouve confrontée à des difficultés. Seules la détermination et une grande capacité physique et psychologique permettent d’y arriver. Alors, une fois le sevrage du tabac commencé, la gestion du stress est la grande question. Rassurez vous et observez comment vous recouvrez une bien meilleure santé !
Combattre l’irritabilité post sevrage tabagique
Les difficultés liées à l’arrêt du tabac sont « le syndrome de sevrage ». On appelle ainsi l’ensemble des symptômes qui apparaissent pendant l’arrêt de la consommation du tabac. Notons qu’il y a des fumeurs pour qui l’arrêt-tabac se passe très bien. Par contre, il y en a pour qui cela ne se passe pas bien. Ils ont des signes fonctionnels tels que le stress auquel se lie l’irritabilité.
La gestion du stress
Le stress est une réponse psychologique qui apparaît par rapport à une situation. Ainsi dit, pendant le sevrage tabagique, le stress est un effet secondaire très courant pendant et après la période. Il est difficile à gérer même pour quelqu’un qui a toute la détermination possible. Cette difficulté à gérer le stress pose problème et si elle n’est pas bien encadrée le sevrage peut échouer. Les conséquences de la mauvaise gestion du stress pendant un sevrage tabagique sont nombreuses. On peut citer par exemple la nervosité, l’irritabilité, le manque de concentration, la fatigue… Heureusement que si le stress est bien géré alors l’irritabilité post-sevrage tabagique peut-être alors facilement combattue.
Quelques solutions contre l’irritabilité
L’irritabilité post-sevrage tabagique est un symptôme parmi plusieurs autres qui apparaît dès qu’un fumeur arrête avec le tabac. Cela embête et rend difficile le sevrage, car il a beaucoup de conséquences. Il est principalement causé par une diminution soudaine de la quantité de nicotine que reçoit le cerveau habituellement.
Alors, pour ne pas faire face à l’irritabilité au cours du sevrage, il faut agir de façon intelligente. Une première solution est de passer à la réduction progressive et rigoureuse de la quantité de nicotine consommée. Une autre solution est de faire recours à un certain type de médicaments sur recommandation de votre médecin. Le rôle de ces médicaments est d’agir en trompant le cerveau comme s’il recevait encore de la nicotine. Cela signifie que le médicament donne l’illusion qu’il reçoit cette même nicotine provenant de la cigarette. De cette façon, l’irritabilité est réduite considérablement et n’a plus autant de conséquences.
Améliorer la résistance à l’irritabilité
Pour améliorer votre résistance à l’irritabilité, il existe plusieurs astuces et stratégies. Déjà, une fois que le processus de sevrage a commencé, il ne faut pas lésiner sur le sommeil. Vous devrez le privilégier en veillant à vous coucher tôt pendant les premières semaines du processus d’arrêt-tabac. Si vous manquez de sommeil, vous serez exposé au stress et vous augmentez le risque d’être irrité. Alors, dès que vous sentez l’envie de dormir, allez-y.
Une autre façon d’améliorer votre résistance à l’irritabilité est de faire des exercices de relaxation. Aussi, forgez vous un mental solide pour ne pas céder à l’envie de prendre du tabac ou de devenir irritable. Également, pendant le cours de votre journée, vous pouvez faire diversion. Pour y arriver, il faut souvent marquer des pauses pendant que vous êtes en train de faire quelque chose. Boire un verre d’eau par exemple ou vous brosser les dents peut faire l’affaire. Si l’envie de manger un fruit vous prend, faites-le !
Prendre quelques kilos ?
Une conséquence du sevrage tabagique est la prise de poids, mais cela n’arrive pas à tous ceux qui décident d’arrêter de consommer du tabac. Les statistiques ont révélé qu’une personne sur trois prend du poids dès qu’il commence le sevrage tabagique. Prendre du poids n’est pas grave, car les personnes qui arrêtent de fumer prennent au maximum 4 kg de plus.
Il n’y a donc pas lieu de s’affoler d’autant plus que cela ne reste pas indéfini. Cette conséquence de l’arrêt du tabac s’explique par le fait que la nicotine du tabac consommé diminue considérablement l’appétit. Aussi, elle empêche les graisses de rester dans l’organisme. Alors, dès que la nicotine n’est plus consommée, son appétit lui revient. De plus, le stockage des graisses qui n’était pas apparent le devient. Ce n’est donc pas une raison pour arrêter le sevrage tabagique.
Troubles du sommeil, grosses fatigues, difficultés à rester attentif
Parmi les conséquences de l’arrêt du tabac, certains sont des facteurs de risque de rechute. D’après les scientifiques, dès que la consommation du tabac s’arrête, une grande fatigue apparaît. En effet, la nicotine est un stimulant qui booste d’une certaine manière l’organisme. Elle agit comme la caféine. Cette fatigue est donc liée à la carence de nicotine. Alors, si la substitution trouvée pour la nicotine est trop faible, cela peut vous atteindre.
Notons aussi que le processus de désintoxication est fatigant parce que les nuits ne sont plus calmes, mais troublées. Il faut donc plusieurs jours et nuits afin que le système nerveux puisse retrouver son équilibre et son autonomie. Tout ce déséquilibre et cette incapacité à être stable empêchent alors les fumeurs de se concentrer. Afin de pouvoir retrouver un niveau de concentration normal, il faut que le sommeil soit régulier. De plus, la stabilité psychologique doit être retrouvée.
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