Le sevrage tabagique n’est pas un processus facile et il semble que chacun réagisse différemment. Parfois on entend des témoignages d’ex-fumeurs ayant arrêter sans aucune autre aide que leur motivation et du jour au lendemain, tantôt, on entend l’opposé, à savoir des gens qui mettent des mois à réduire le dosage de nicotine de leur patchs. Comment savoir quel comportement adopter ? Pourquoi la durée de sevrage est parfois aussi différente entre deux ex fumeurs ? Pour savoir sur combien de temps étaler votre sevrage vous devrez commencer pour connaître votre motivation, votre résistance à la tentation. Une fois fait, ca vous permettra de déterminer une période de sevrage propice au succès. Voici comment procéder !
Définir la durée en fonction de la fréquence à laquelle vous fumez
Pour mieux déterminer la période sur laquelle programmer votre sevrage, demandez-vous d’abord quel type de fumeur vous êtes. Il s’agit d’un détail à ne surtout pas négliger car la réussite de votre projet en dépend. Lorsque vous avez l’habitude de fumer un paquet de cigarette par jour, vous ne pouvez raisonnablement pas vous attendre à changer d’habitude sur une période de 5 jours. Pour vous défaire véritablement de votre accoutumance physique au tabac, il vaudrait mieux prévoir un mois environ.
En général, les gros fumeurs (20 à 25 cigarettes / jour) ont souvent du mal à arrêter leur consommation. Pour ce genre de profils, il est toujours préférable d’y aller progressivement en réduisant la quantité de cigarette grillée journellement. Si vous êtes de ceux-là, cette manière de procéder vous permettra facilement de vous en tenir à votre programme. Bien évidemment vous devrez prévoir des solutions palliatives pour vous aider. Et pourquoi pas passer à la cigarette électronique pour vous sevrer ? Ainsi, vous arrêter le tabac du jour au lendemain mais vous continuer de prendre de la nicotine que vous réduirez progressivement. Dans ce cas, commencez par un e-liquide chargé entre 16 et 18mg/ml et réduisez le de 2mg/ml tous les mois. Il vous faudra 9 mois pour être à 0, continuer encore 3 mois en réduisant le nombre de moment où vous autorisez la vape. Vous avez votre planning, vous arrêterez en une année. Ca peut sembler long mais mieux vaut faire sur une période un peu longue mais être victorieux que tenter de faire court et ne pas y arriver.
Les petits fumeurs (en moyenne 5 cigarettes / jour) peuvent facilement établir un programme d’une durée comprise entre 15 jours et 3 mois. Quoi qu’il en soit, assurez vous de diminuer votre consommation de nicotine chaque jour. Tant que votre envie d’arrêter n’est pas une simple velléité, avec un peu de volonté, rien ne devrait vous empêcher d’y arriver. Là aussi la vape peut vous aider.
Choisir le moment adéquat pour programmer votre sevrage (valable pour les actifs)
Sachez que stopper le tabac ne se fait pas sans difficulté, surtout lorsque vous êtes très dépendant. On parle généralement du syndrome du manque ou syndrome du sevrage tabagique, lequel associe diversement des symptômes tels que :
- l’étourdissement
- la fatigue
- un état anxieux
- une humeur dépressive
- l’irritabilité
- des troubles gastrointestinaux, etc.
En considération de tout cela, il faut éviter de programmer votre arrêt de tabac pendant une période où vous travailler. En effet, ces symptômes, qui durent habituellement entre quelques jours et plusieurs semaines, peuvent gâcher une journée de travail. Pour ce faire, il est conseillé de choisir les périodes de vacance ou de congé si vous êtes une personne active.
Combien de temps faut il pour que le corps soit sevré du tabac ? D’après les observations générales, l’accoutumance physique au tabac disparaît souvent entre 3 et 12 semaines (environ 3 mois). Des études ont prouvé que c’est le temps que prennent les récepteurs nicotiniques pour retrouver un taux normal. Toutefois, durant ce laps de temps, les effets du manque peuvent induire divers troubles comportementaux qu’il vaut mieux apprendre à gérer en toute discrétion.
Demander conseil à un professionnel
Il est parfois difficile de déterminer soi-même la durée sur laquelle programmer son sevrage. Si c’est votre cas, vous pouvez solliciter le concours d’un professionnel. En effet, dépendamment de votre profil de fumeur, ce dernier vous aidera à établir votre temps de sevrage. Généralement, les tabacologues connaissent la durée approximative de chaque symptôme. Mieux, ils pourront vous indiquer les actions à entreprendre pour que ceux-ci passent plus vite.
Faites toutefois attention à ne pas brûler les étapes pour éviter de replonger. L’accompagnement d’un spécialiste est bénéfique car il vous donne aussi des alternatives pour contrôler votre dépendance.
Finalement arrêter brutalement ou selon un planning ?
Est-il mieux d’arrêter de fumer d’un coup ou progressivement ? Tous les fumeurs désireux d’arrêter se posent presque toujours cette question. La réponse la plus objective à celle-ci est que tout dépend de votre degré de dépendance à la nicotine mais pas seulement, il faut aussi savoir comment on gère face à la tentation, connaître son niveau de motivation, etc.. . Il faut savoir que dans le tabac, c’est la nicotine, cette substance psychoactive qui est responsable de l’assuétude. Aussi, faut-il savoir que chaque individu ou plutôt chaque organisme réagit différemment le sevrage. C’est ce qui explique que certains arriveront aisément à mettre fin à leur mauvaise habitude tandis que d’autres, auront bien du mal à s’en défaire. Dans tous les cas, notez que le plus difficile à surmonter, c’est la dépendance psychologique.
Et si je choisis un sevrage radical ?
Est-il dangereux d’arrêter de fumer brutalement ? La réponse la plus courte à cette interrogation est non. Il est vrai que le fait d’arrêter de fumer d’un coup soumet l’organisme du fumeur à un grand stress (syndrome du sevrage). Toutefois, choisir cette option ne présente aucun risque pour la santé, c’est même tout le contraire. L’essentiel est de parvenir à vaincre l’envie irrépressible de fumer, chaque fois qu’elle survient. Celle-ci dure en moyenne entre 2 et 3 minutes et tend à s’amenuiser au fil du temps. L’autre épreuve à laquelle il vous faudra faire face, ce sont les symptômes du manque qui peuvent particulièrement intenses au début.
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